Les réseaux sociaux ont ceci de réjouissant: ils montrent que, face aux injustices, les citoyens ont pleinement gardé leur capacité d’indignation. Mais ils deviennent inquiétants quand la virulence parait, soudain, hors de proportion.
Le « shaming », c’est l’humiliation publique à l’ère du web 2.0. Le weekend dernier, le New York Times publiait un long article sur l’affaire Justine Sacco, survenue il y a un an et qui reste un cas d’école. Responsable de la communication d’un groupe de médias, à New York, Justine Sacco, 30 ans, embarque sur un vol vers Le Cap en Afrique du Sud. En escale à Londres, elle tweete une mauvaise blague raciste (que je vous épargne).
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